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  • Photo du rédacteurThe Writing Lover

Review - The Cursed Child Play in London


Petite - ou pas car je suis bavarde - , review sur la pièce de théâtre de The Cursed Child. Avant de me lire, sachez que chacun a une vision différente de ce qu'il a vécu pendant cette pièce, et que chacun ressent et voit les choses de manière différente, je vous parle ici de mon expérience personnelle que je souhaiterais partager. Il y a donc un peu plus d'un an, j'y allais pour la première fois et j'en étais ressortie des étoiles plein les yeux. Le 28 décembre dernier, j'ai retenté l'expérience, toujours à Londres, assise cette fois-ci bien plus proche, au troisième rang. J'ai redécouvert la pièce sous une nouvelle vision.


À commencer par les costumes. De toute beauté, chaque pièce a vraiment son charme sur la scène. Les capes des élèves, en plus de donner un effet sublime et stylé pendant les danses qui t'emporte dès la première seconde avec elles, ont toutes leurs utilités pendant les changements de décor. Un objet qui disparaît pour être remplacé par un autre, un petit coup de cape qui vole et, hop, le tour est joué ! Chaque costume met les acteurs en valeur, leur donnant un charme fou et soulignant leur prestance naturelle sur scène.


Deuxième chose qui restera dans mon esprit, ce sont les scènes qui tiennent en haleine le public. La première qui me vient parmi... beaucoup d'autres.. - mais je me vais pas tout vous raconter, cela vous gâcherait la surprise - c'est celle de la confrontation entre Scorpius (interprété par Jonathan Case) et Albus (par Dominic Short) contre la sorcière du chariot de marchandises du Poudlard Express. En effet, la scène se déroule sur une des plates-formes servant de toit pour le train qui.. tourne. Les acteurs sont en équilibre dessus, mimant avec leurs corps le vent qui serait prêt à les emporter face à cette dame démoniaque ! Ils marchent, luttent sur cette même plate-forme tournante. Impossible de les quitter des yeux une seule fraction de seconde. Très impressionnant. Les heures d'entraînement paient vraiment bien. Le temps s'arrête à cet instant-là.


Troisième chose, les apparitions, disparitions et transformations si rapides qui saupoudre le tout avec ce grain parfait de magie. À commencer par les simples apparitions. Un lit vide, et tout à coup un personnage qui apparaît tranquillement sous les couvertures... Tout seul est-il dans ce lit ? Non. Quelques secondes, après, il n'est pas impossible de voir qu'une seconde personne pique un petit somme avec la première ! Mais ce n'est pas tout ! Des personnages changeant d'apparence sur scène grâce à la fameuse potion de polynectar ! L'effet se déroule devant nos yeux et l'instant d'après la potion à belle et bien marchée ! Ce n'est pas une scène où des moldus se trouvent, mais bel et bien des sorciers ! Des passages secrets par millier et des jolis raccourcis si bien qu'un personnage remontant dans le haut du plafond va pouvoir se retrouver quelques secondes après à surgir par le bas de l'estrade dans un bassin rempli d'eau. Le plus impressionnant serait aussi les personnages littéralement aspirés par un téléphone au sein d'une cabine téléphonique. Ils ne disparaissent pas simplement comme ça. L'effet d'aspiration est bel et bien présent ! De la magie, je vous dis.


Et puis parlons-en de leur talent et de leur coffre vocal impressionnant qui nous fait totalement vibrer ! Les acteurs se donnent à fond à chaque instant et cela se voit aussi bien que cela se sent. Si le public anglais reste très discret et très sage, certains moments étaient si intenses qu'il était impossible de lutter contre l'instinct naturel qui reprenait le dessus pour saluer la performance. En parlant de ça, je pense particulièrement au coffre vocal tout simplement impressionnant de Jonathan Case jouant un Scorpius Malfoy tout à fait.. unique en son genre. En plus d'être touchant, le personnage amuse le public du début à la fin. Rares sont les fois où Scorpius Malfoy ne vous fait pas au moins esquisser un sourire sur le visage. Lorsque ce n'est pas le cas, c'est qu'il vous fait pleurer. Poignant dans les moments les plus tristes et de remise en question, une ligne après et vous aurez le moral remonté. Même une phrase triste peut être amusante avec lui. Alors oui, des exclamations lorsque Jonathan Case donnait tout au niveau de la voix. La magie de la respiration ventrale en théâtre ! Le public en restait totalement sur les fesses !


Il y a aussi ces scènes sans aucune parole, mais remplies de détresse ! C'est celle des escaliers me vient en tête. Deux escaliers, deux personnages qui ont tout simplement plus la permission de se parler.. Ils se croisent.. se fuient.. et.. nous transmettent leur frustration.. leur tristesse de ne plus pouvoir interagir verbalement. Le temps est ralenti, ils nous font espérer et le public est ému.. Les escaliers sont une pièce qui ne cesse de revenir tout au long de la pièce pour un usage à chaque fois différent. C'est également le cas avec les valises. Tantôt arrangées de manière à représenter un train en marche, ou encore un cimetière avec ses nombreuses tombes, le spectateur comprend directement où il se trouve.


Si vous ne l'avez pas encore vu, que vous êtes hésitants parce que vous avez simplement lu le livre et qu'il ne vous a pas tapé dans l'œil, gardez à l'esprit que le théâtre est fait pour être vécu en direct, une réelle expérience à vivre au moins une fois dans sa vie pour toute personne qui se dit fan, non pas de Harry Potter particulièrement, mais de l’univers en lui-même. Alors oui, ce n'est pas simplement que du théâtre, mais bel et bien de la magie avec des effets fulgurants. Vous avez devant vous des sorciers qui ne cessent de vous faire vibrer du début jusqu'à ce que le rideau retombe une dernière fois et encore bien plus après. L'esprit reste obsédé et marqué par ce qu'il a vu, entendu, mais surtout.. vécu. ❣️



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